Carnet de Bord ► CAMP: Celui de son Maître ► PERSONNAGE: Elysabeth ► EMPLOI: Orpheline à la rue
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Sujet: Convaincs moi de ton secours [Regina et Alyce] Ven 22 Aoû - 16:03
Convaincs moi de ton secours
Regina Mills & Alyce E. Mordigane
La lumière était si pâle et douce. Elle l'enveloppait comme un cocon fait de douceur et de fraicheur. De fraicheur. Le froid s'insinuait tout autour d'elle, et ,finalement, en elle. Elle était engourdit de cette sensation glaciale, incapable faire le moindre mouvement. Mais voulait-elle vraiment partir ? La torpeur l'entourait si bien. Mais entourait quoi ? Elle remarqua alors qu'elle n'avait pas de corps. Elle flottait dans cette lumière si glaciale. C'était son esprit qui était prisonnier de cette torpeur. Elle devait partir. Elle ne pouvait pas se reposer. Elle devait...
L'air entra dans ses poumons brusquement, soudainement. Ils s'emplirent d'un air si froid qu'il se propagea à son corps et la petite fille frissonna. Sa respiration reprit un rythme plus calme et elle pu observer la buée qui se formait lorsqu'elle expirait. Les matins étaient frais, et plus encore sur les docks, en bord de mer. Elle porta son regard sur son environnement. Au loin le bleu de la nuit cédait à la lumière rosée éclatante du soleil. Sans qu'elle n'y fasse vraiment attention, ses deux petites mains se frottèrent l'une à l'autre pour produire une quelconque chaleur dans son corps. Elysabeth contempla la couverture enroulée autour de son corps. Miteuse, trouée en de multiples endroits, elle faisait peine à voir.
-Il faut que j'en trouve une autre.
Comme à chaque fois qu'elle entendait sa propre voix, Elysabeth laissa une moue se former sur son visage. Cette voix de petite fille était parfois vraiment insupportable. Cette petite voix douce, fluette et aiguë comme se devait d'être une voix quand une petite fille avait neuf ans. Sauf qu'Elysabeth n'avait pas neuf ans, et sa voix d'adulte lui manquait. Un soupire franchit ses lèvres. Les mêmes réflexions depuis toujours, s'en était tout de même lassant. Elle devait revenir à ses priorités. Trouver à manger. La petite fille se releva et étira son corps courbaturé d'avoir depuis trop longtemps dormit dehors, sur le sol dur et froid, et non dans un lit confortable et chaud. Elle ramena son regard sur ses affaires. Là gisait tout ce qu'elle avait en sa possession. Finit les belles robes uniques et sublimes, les bijoux et l'argent à profusion. Elle possédait aujourd'hui une couverture miteuse et maigre et un petit sac à doc gris. Quelle déchéance pour elle. Elle replia ce qui lui servait de lit la nuit et fourra la couverture dans son sac, puis elle endossa ce même sac. Son ventre grondait. Elle avait faim.
Alors elle sortit des docks et se dirigeât vers le centre ville. Arrivée près des rues commerçantes, elle se cacha dans une ruelle, comme toujours, et se transforma. Rapidement, le petit oiseau s'envola, battant de ses ailles blanches contre un léger vent. Elysabeth se déposa doucement sur une branche et observa les alentours. Elle s'était peut être lever un peu trop tôt aujourd'hui. Les magasins étaient fermés. Mais elle avait faim. Elle devait se nourrir, et maintenant, en évitant au possible de forcer une entrée. Elysabeth laissa le vent la porter vers les habitations. Là, elle trouva facilement une fenêtre ouverte de bon matin par un adulte devant partir au travail. Elle pénétra prudemment dans la pièce, qui se trouva être une petite cuisine où il n'y avait personne. Parfait. La petite fille descendit du plan de travail et ouvrit les placards. Rapidement, elle trouva un paquet de gâteau et dans le frigo des sandwich, la récolte était bonne aujourd'hui. Elle empaqueta le tout dans son sac et le petit oiseau repartit à tir d'aile. Ou pouvait-elle aller pour la journée ? Aucun lieu de ne se présenta à son esprit. Et Elysabeth décida que finalement, les docks pouvaient servir une nouvelle fois pour la journée. Souplement, la petite fille atterrit sur le sol du port et s'installa à nouveau dans un petit coin. Elle déplia sa couverture et la déposa sur le sol, contre un mur.
-Demain, j'en trouverais une autre. Des vêtements aussi.
C'était le plus délicat. Si trop de vêtements d'enfants disparaissaient, l'on viendrait à savoir qu'un enfant trainait dans la ville et volait. L'on ferait aussi un lien avec les disparitions de nourritures. Mais ses habits étaient dans un état déplorable. Déchirés, couvert de terre, il devenait presque urgent de les changer. Demain, elle en trouverait. Elysabeth s'assit sur sa couverture et ferma les yeux. Il y avait plus urgent à faire que de s'habiller. Elle devait le trouver. Elle devait trouver son Maître. Son esprit se ferma au monde. Son esprit plongeât en lui même à la recherche, comme chaque jour, d'un Lien, d'un Appel, d'un Signe.