" Vous savez, quand ma mère a...rendu son dernier souffle, elle a fait promettre à mon père de s'occuper de moi comme elle l'aurait fait, de me donner toutes les clés pour que je puisse devenir digne du peuple d'Agrabah. Et je dois dire qu'il a réussit. Mais tout à son revers. Il est devenu trop protecteur et a peur qu'il m'arrive quoique ce soit c'est pour ça qu'il préfère que je reste au Palais. Même si je désire par dessus tout avoir plus de liberté, je sais qu'il fait ça pour mon bien."
Je lui souris. J'avais connue ça moi aussi enfin, j'avais eu plus de liberté pendant mon enfance et mon adolescence, je pouvais galoper dans les collines en compagnie de Daniel mais à partir du jour où j'ai sauvée Snow, tout à changé. J'ai fini mariée au Roi Léopold que je n'ai pas tardé à faire tuer d'ailleurs, je suis devenue la belle-mère de Snow et jusqu'à ce qui décède, je restais 'prisonnière' au Palais, je n'avais pas le droit d'en sortir sans le Roi.
"J'ai connu cela aussi Princesse Jasmine, je sais que c'est difficile..."
Alors que nous arpentions les allées du marché, une orpheline me rentra dedans, bien évidemment, au début, j'eu envie d'hurler mais étrangement, son visage me fit taire. Elle me faisait penser à Snow, le même visage que lorsque je l'avais sauvé et que j'étais encore une femme 'normale' et une bonne Reine, aussi, l'a voyant autant dans le besoin, je sortis une pièce d'or de ma poche et l'a tendit à un vendeur de fruit avant de me saisir d'une pomme rouge et de l'a tendre à la demoiselle avant de lui faire signe de vite s'en aller. Elle me souris et partit tandis que je me retournais vers la Princesse pour reprendre notre promenade. Alors que j'observais les autres allées et les nombreux marchands, la Princesse pris la parole sur ce qui venait de se produire avec la petite fille.
"Ce que vous venez de faire pour cette petite fille, c'était très généreux de votre part. Il y a beaucoup de rumeurs à votre sujet. Certains disent même que votre cœur est noir de haine. Mais je préfère faire ma propre opinion et avec ce que je viens de voir, je sais que tout n'est pas comme ils le disent. Même si on vous appelle la Méchante Reine, je sais qu'il y a du bon en vous et croyez moi je me trompe rarement sur la nature humaine. Vous ne méritez pas ce surnom horrible."
Je...
Je fixais la Princesse, à vrai dire, je ne savais pas réellement quoi lui dire. Comment lui dire le bon nombre de personnes que j'avais tuée. Que j'avais essayer par de multiples moyens de tuer ma belle-fille. Que j'étais à l'origine de bien des choses horribles dans mon royaume et que pourtant j'avais aidée cette petite fille... Même moi, je ne me rendais pas encore compte de ce que je venais de faire. Je tourna les yeux vers elle et conclua simplement d'un merci.
Merci Princesse.
Finalement, on se remis à marcher avant d'arriver vers la fin des allées marchandes, devant un paysage d'éternels dunes de sable, ce qui était d'ailleurs très jolies avec le soleil qui commençait à se coucher. L'après midi était passé à une allure vraiment très rapide. La Princesse s'approcha de moi et me compta une légende que j'avais lu dans l'histoire de son royaume.
"Une légende raconte que dans ce désert se cache une caverne, une caverne aux merveilles. Elle contient des objets magiques très puissants. La légende raconte qu'une bande voleurs a tenté de la trouver mais ça c'est mal terminé pour eux...La magie est quelque chose qu'on doit prendre au sérieux."
Je... Je le sais mieux que quiconque Princesse. Si nous rentrions au Palais ? Il commence à faire un peu frisqué et j'ai une bonne nouvelle à annoncer à votre père.
Je lui souris et suivit la Princesse jusqu'au Palais où nous entrâmes toutes deux.

Après cette très agréable ballade, nous retournâmes toutes deux au Palais et une fois entré, le Sultan vint vers nous accompagné de son vizir qui ne me semblait pas inconnu, je crois l'avoir vu dans un de mes livres. Le Vizir avait l'air très attirée par la Princesse mais cette dernière semblait ne pas être réciproquement du même avis, ce qui me fit sourire lorsque le renvoya d'une manière que moi même je connaissais. Avant de partir, ce dernier me salua, je fis de même et il nous quitta. Jasmine se retourna vers moi avant de m'annoncer que d'après elle, cet homme était un véritable serpent, ce qui me fit légèrement rire, surtout lorsque le sultan l'a repris.
"Alors cette petite balade ?"
Et bien, je ne pensais pas que ce serait si distrayant, j'ai pu emblement découvrir votre royaume et votre fille à été une parfaite guide, je n'aurais pas mieux fait moi même dans mon propre royaume.
Terminant ma phrase, la Princesse, un grand sourire aux lèvres expliqua à son père l'après-midi que nous avons passer toutes deux et se tourna vers moi avant de me remercier pour l'après-midi de liberté que je lui avait permis d'avoir et le Sultan fis de même.
Et bien Sultan, ce fut un immense plaisir d'être en compagnie de votre fille. Je vous comprends, moi même adolescente, mes parents ne me permettait pas de faire ce que je voulais mais si c'est pour son bien, c'est l'essentiel non ?
Je lui souris et suivis la princesse du regard qui se retira dans ses appartements avant de revenir vers moi, un collier dans la main qu'elle me tendit. Surprise, je ne savais pas quoi faire, devais-je le prendre ? Le refuser ? Je ne pu rien faire puisqu'elle insista pour que je le prenne. Je me saisis du pendentif couleur azur et le passa autour de mon cou avant de passer ma main dessus.
Je... Je ne sais pas quoi dire Princesse Jasmine. Merci beaucoup.
Dans un sourire, je m'installa face à la Princesse et à son père avant de demander une tasse de thé que je sirota gorgée par gorgée puis souris à la Princesse lorsqu'elle annonça à son père que j'avais une bonne nouvelle à leur annoncer. Je déposa ma tasse de thé et souris au Sultan.
Et bien, j'ai pris une grande décision, il s'est produit quelque chose pendant la ballade de cet après-midi qui m'a convaincue de me lier avec vous. Je laisserais votre fille vous faire part de la nouvelle mais je vous annonce qu'il ne reste plus qu'à signer le papier du contrat qui feront de nos royaumes des amis.